ASMAPUF
Projet
Coordinateur : Dr. Jean-Marc Lo Guidice
Financeur : Anses
Résumé : Impact de l’exposition de souris gestantes aux particules atmosphériques ultrafines sur la suceptibilité à l’asthme de la descendance
Alors que les effets directs de la pollution atmosphérique sur le développement ou l’exacerbation de l’asthme sont bien reconnus, les effets transmis de la mère exposée à l’enfant sont peu étudiés. Chez la mère gestante, les particules atmosphériques ultrafines (PUF) inhalées peuvent traverser les alvéoles et entrer dans la circulation sanguine. Même si les circulations maternelles et fœtales ne se mélangent jamais, les échanges sont constants, permettant le passage de polluants.
Les PUF peuvent induire des modifications épigénétiques chez les individus exposés et contribuer ainsi au développement de maladies respiratoires chroniques. L’inflammation, les interactions cellulaires et la différenciation lymphocytaire font partie des mécanismes dérégulés dans l’asthme, notamment par des altérations épigénétiques. L’exposition in utero à la pollution atmosphérique pourrait entrainer des modifications épigénétiques chez le fœtus qui auraient un retentissement sur la santé du nouveau-né, notamment sa susceptibilité à l’asthme.
Le projet ASMAPUF vise à étudier, dans un modèle murin d’asthme allergique, les mécanismes épigénétiques et immuno-pathologiques à l’origine des effets des PUF sur la descendance de souris gestantes exposées. En complément, nous étudierons, à l’aide de modèles in vitro, les mécanismes impliqués dans la perméabilité de la barrière alvéolo-capillaire (BAC) et le passage systémique des particules.